Un éthylotest antidémarrage est un petit dispositif raccordé au démarreur de votre véhicule. Préalablement au démarrage, il est nécessaire de souffler dans l’appareil qui évalue la concentration d’alcool. Si un taux d’alcool de 0,2 pour mille, ou plus, est constaté, le véhicule ne peut donc pas être démarré. L’appareil enregistre le nombre de fois que vous avez soufflé et le taux.
Là où un éthylotest antidémarrage était plutôt imposé par exception, depuis le 01.07.2018 le champ d’application est sensiblement élargi.
Désormais le juge de police sera dans l’obligation de rendre la conduite subordonnée à l’utilisation d’un éthylotest antidémarrage si le conducteur est surpris avec une intoxication alcoolique de 1,8 pour mille (078 mg/l) ou en cas d’ivresse. Le juge de police ne peut déroger de l’éthylotest antidémarrage que par motivation explicite.
En cas de récidive il s’agit même de 1,2 pour mille (0,50 mg/l) et où aucune exception n’est possible. Le législateur comprend par récidive, une seconde condamnation pour alcoolémie en matière de circulation endéans les 3 ans suivants le premier jugement.
Pour les conducteurs professionnels, il existe une possibilité de limiter l’éthylotest antidémarrage au véhicule privé.
Un éthylotest antidémarrage est imposé pour une durée d’au moins un an et au maximum à vie.
Il est également important de remarquer que cela ne soulage nullement les personnes qui ont été déclarées inaptes à conduire un véhicule pour cause physique ou mentale. En outre, cela est explicitement exclu pour ce groupe de gens qui devient de plus en plus important.
Il est plus que jamais important de ne pas consommer d’alcool comme conducteur.
